Mesurer l’impact des projets d’intérêt général.
Pourquoi évaluer l’impact?
Mesurer l’impact des projets d’intérêt général est une attente forte de nombreuses organisations – notamment les financeurs – et entités gouvernementales afin d’évaluer la pertinence continue de leurs actions avant :
- soit de les pérenniser budgétairement,
- soit de mettre en place de nouveaux engagements au budget lorsque les logiques de tranches sont anticipées.
De plus, mesurer l’impact des projets d’intérêt général et les techniques associées est utile pour permettre tant aux porteurs de projets qu’aux tiers de suivre la performance et le statut de chaque action en temps réel. Cela les aide à empêcher les déviations de planning, les dépenses et les pertes financières inutiles. Cela donne également une idée si les projets ont une viabilité dans le temps, permet de maximiser les avantages pouvant être dérivés des projets et de les gérer en conséquence.
Méthodologies de l’analyse d’impact.
La première chose à laquelle on doit rechercher lors de l’évaluation de l’impact des projets d’intérêt général consiste à vérifier le type de méthodologie utilisé. Les techniques sont généralement portées par les méthodes dites d’amélioration des processus qui sont au nombre, ni plus ni moins, de 56. Elles sont de plus en plus supportées par des outils logiciels.
Ces actions ont pour objectif de mettre en lumière la consistance, la cohérence et la conformité des actions menées par rapport à une environnement donné. Il faut donc avant tout établir à partir de quoi la mesure est effectuée, en d’autres termes établir des indicateurs certains, transparents et reproductibles. Cela permet de rendre visible deux éléments fondamentaux : le niveau de précision, la granularité de l’analyse ainsi que les sources de risque éventuellement sous-jacentes dans le projet. L’utilisation de techniques analytiques détermine les sources de non-conformité et des risques non pris en compte dans le projet. Les méthodologies constituent la base de l’évaluation du risque de projet et des sources d’incompatibilité dans l’évaluation du projet. En bref, les méthodologies fourniront une estimation plus précise des risques et des erreurs pouvant être générées lors du design et du déploiement du projet.
Temporalité et Impact
Il ne faut pas oublier d’intégrer dans l’analyse d’impact la notion de temporalité et de la faire commencer au bon moment, c’est à dire dès la conception de l’action. On distinguera alors impacts attendus, impacts atteints, impacts obtenus mais non planifiés, impacts finaux et enfin impacts non réalisés ainsi qu’à chaque fois leur justification. Une matrice d’impact est donc toujours la bienvenue dans la présentation d’un rapport analytique par le management du projet.
Les outils pour aider à la mesure d’impact
On l’a dit, le support logiciel est de plus en plus largement utilisé pour ce type d’analyse. Il s’agit d’utilise les outils logiciels pour collecter les données ainsi que les informations nécessaires à une mesure d’impact à 360° des projets. L’outil rend visible et aide à l’estimation rapide de l’impact global du projet ainsi que de l’identification des risques et des incohérences pouvant survenir à l’avenir. Pour cela il combine modèles d’études variées (financiers, économiques, opérationnels en fonction des attendus).
Les points de vigilance si l’on utilise un outil logiciel.
Dans ce contexte, il faut donc être vigilant sur la qualité de la donnée collectée. Cela suppose d’indiquer dans le rapport d’étude d’impact des informations comme : le modèle analytique choisi, la date de collecte, la nature de la collecte, l’architecture de la collecte – ce que contient la donnée – au risque qu’à défaut, l’analyse prenne une temps considérable et surtout ne fournisse pas les informations nécessaires sur les facteurs pouvant affecter le projet.
L’importance de la qualité de la donnée utilisée pour mesurer les impacts.
Inutile de préciser qu’il existe des centaines de produits de ce type pour mesurer tout type d’impact: économique, societal, sociologique, comportemental… Cependant, pour chaque approche la source de données sera clef. C’est donc plus sur la donnée que sur l’outil à proprement parler que l’accent devra être mis. Les logiciels et programmes permettant d’utiliser différentes techniques pour évaluer l’impact des projets sur les différents domaines. Il nécessitent cependant un suivi continu : les données doivent être récentes pour rendre compte efficacement de la réalité d’une situation donnée.
Pour finir, on insistera jamais assez sur le besoin d’une action continue et dans le temps lorsque l’on parle de mesure d’impact. Ce type de rapport est censé fournir les informations fondamentales pour déterminer la continuité et le devenir d’une action. A ce titre, il n’est donc en aucun cas ponctuel et doit s’inscrire dans une démarche longue impliquant des ressources et donc peut être des changements organisationnels. L’étude d’impact ne s’improvise pas, elle procède d’une démarche d’amélioration continue pour laquelle une organisation doit être préparée.