Page non trouvée – Reihoo https://reihoo.com Formation des acteurs des Fondations, Fonds de Dotation, mécénat et économie sociale et solidaire Wed, 07 Feb 2024 08:23:26 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.4.2 https://reihoo.com/wp-content/uploads/2019/12/cropped-reihoo-favicon-32x32.png Page non trouvée – Reihoo https://reihoo.com 32 32 Les enjeux du secteur non-lucratif en 2024. https://reihoo.com/enjeux-secteur-non-lucratif-2924 https://reihoo.com/enjeux-secteur-non-lucratif-2924#respond Wed, 07 Feb 2024 08:23:26 +0000 https://reihoo.com/?p=2277   En 2024, le secteur non lucratif en France connaît une transformation significative, marquée par l’adoption de nouvelles stratégies et technologies. Cet article explore ces changements en intégrant des exemples concrets et des sources pour chaque tendance observée. 1. Évolution Vers un Modèle Économique Durable Les organisations non lucratives, telles que l’Association Française contre les Myopathies (AFM-Téléthon), illustrent cette tendance....

L’article Les enjeux du secteur non-lucratif en 2024. est apparu en premier sur Reihoo.

]]>
 

dons, digital, mécénat, fonds de dotation, fondations

En 2024, le secteur non lucratif en France connaît une transformation significative, marquée par l’adoption de nouvelles stratégies et technologies. Cet article explore ces changements en intégrant des exemples concrets et des sources pour chaque tendance observée.

1. Évolution Vers un Modèle Économique Durable

  • Les organisations non lucratives, telles que l’Association Française contre les Myopathies (AFM-Téléthon), illustrent cette tendance. AFM-Téléthon a lancé une plateforme de crowdfunding pour financer la recherche sur les maladies rares, montrant comment diversifier les sources de financement (source : Site officiel de l’AFM-Téléthon).

2. Adoption de la Technologie et de l’Innovation Numérique

  • La Croix-Rouge française représente un exemple phare de cette tendance, utilisant des outils numériques avancés pour la gestion des dons et la communication avec ses donateurs et bénévoles. Cela démontre comment la technologie peut optimiser l’efficacité des opérations (source : Rapport annuel de la Croix-Rouge française).

3. Renforcement de la Collaboration et des Partenariats

  • Un exemple pertinent est le partenariat entre Emmaüs France et des entreprises technologiques pour la rénovation énergétique de leurs locaux. Cela souligne l’importance de collaborations transsectorielles pour atteindre des objectifs communs (source : Communiqué de presse d’Emmaüs France).

4. Engagement dans la Transition Écologique et Sociale

  • Greenpeace France, à travers ses campagnes de sensibilisation sur le changement climatique, montre comment les organisations non lucratives peuvent jouer un rôle actif dans la sensibilisation et la mise en œuvre d’initiatives locales en faveur du développement durable (source : Rapports d’activité de Greenpeace France).

5. Adaptation aux Changements Réglementaires et Législatifs

  • Les Restos du Cœur se sont adaptés aux nouvelles réglementations fiscales concernant les dons, ce qui illustre l’importance pour les organisations non lucratives de se conformer aux lois pour maintenir leur statut et bénéficier des avantages fiscaux (source : Site officiel des Restos du Cœur).

En conclusion, le secteur non lucratif en France en 2024 est à un tournant crucial. Les organisations s’adaptent aux défis financiers, technologiques et réglementaires en innovant pour rester pertinentes et efficaces. Elles sont appelées à jouer un rôle de plus en plus important dans la société, en tant qu’acteurs clés de l’innovation sociale et de la transition écologique. Ces développements sont soutenus par diverses sources, y compris des rapports gouvernementaux et des études sectorielles, fournissant un aperçu détaillé des tendances et des enjeux du secteur non lucratif en France.

L’article Les enjeux du secteur non-lucratif en 2024. est apparu en premier sur Reihoo.

]]>
https://reihoo.com/enjeux-secteur-non-lucratif-2924/feed 0
Rôles et effets des subventions. https://reihoo.com/roles-effets-contraintes-financements-par-subventions https://reihoo.com/roles-effets-contraintes-financements-par-subventions#respond Fri, 22 Apr 2022 09:24:39 +0000 https://reihoo.com/?p=2256 Rôles et effets des subventions Aide financière, accordée par une entité publique, la subvention est une aide précieuse pour les organismes pour financer une activité ou un projet d’intérêt général. Pour bon nombre d’associations, les subventions sont des soutiens directs pour leur fonctionnement. Quels sont les rôles et effets des subventions ? Définition des subventions Les subventions sont des sommes...

L’article Rôles et effets des subventions. est apparu en premier sur Reihoo.

]]>
Rôles et effets des subventions

Aide financière, accordée par une entité publique, la subvention est une aide précieuse pour les organismes pour financer une activité ou un projet d’intérêt général. Pour bon nombre d’associations, les subventions sont des soutiens directs pour leur fonctionnement. Quels sont les rôles et effets des subventions ?

Définition des subventions

Les subventions sont des sommes d’argent, acquises généralement de façon définitive, versées par une entité publique. Etat, collectivité territoriale, organisme public sont les principaux financeurs. Versées de façon ponctuelle ou reconductible, les subventions contribuent à réaliser une finalité précise. Pour les bénéficiaires, elles portent sur des budgets de fonctionnement ou d’investissement. On les assimile parfois à des ressources stables ou à des capitaux propres.

Rôle des subventions

Les subventions peuvent être de plusieurs ordres :

  • Les subventions d’équipement. Elles sont obtenues afin de contribuer à l’acquisition d’une immobilisation
  • Les subventions d’exploitation. Elles sont obtenues pour compenser un manque à gagner issu d’une contrainte imposée
  • Les subventions d’équilibre. Ces dernières sont obtenues par les entreprises publiques qui sont touchées par des conditions d’exploitation déficitaires.
  • Les subventions spécifiques. Une subvention peut être octroyée dans un but précis. De fait, la subvention ne peut être utilisée que pour réaliser ce projet ou cette action pour laquelle la subvention a été demandée.

Effets des subventions

Les subventions ont pour effet d’améliorer le fonctionnement d’un organisme d’intérêt général ou d’une association. Néanmoins, en fonction du montant de la subvention, et notamment si elle dépasse les 23 000 euros, elle donne lieu à la signature d’une convention.

Cette convention doit faire figurer :

  • L’objet de la subvention
  • Le montant obtenu
  • Les modalités de versement

De plus, l’obtention d’une subvention de plus de 135 000 euros contraint les associations à établir des comptes annuels. Il faut donc y inclure un bilan, un compte de résultat et une annexe comprenant le compte emploi ressources détaillant l’usage fait des fonds par le récipiendaire.

 

L’article Rôles et effets des subventions. est apparu en premier sur Reihoo.

]]>
https://reihoo.com/roles-effets-contraintes-financements-par-subventions/feed 0
Qu’est-ce que l’intérêt général en fiscalité ? https://reihoo.com/l_interet-general-en-fiscalite https://reihoo.com/l_interet-general-en-fiscalite#respond Wed, 26 Jan 2022 15:11:29 +0000 https://reihoo.com/?p=2247 Qu’est-ce que l’intérêt général en fiscalité ?   En fiscalité, la notion d’intérêt général est définie par les instructions fiscales BOI-BIC-RICI-20-30-10-10-20170510 et BOI-IR-RICI-250-10-10-2017051. Ainsi, l’intérêt général est une notion économique et fiscale qui se rapporte à un organisme qui remplit principalement 3 critères : l’exercice d’une activité non lucrative, une gestion non intéressée et un profit qui ne s’applique pas à un cercle restreint de...

L’article Qu’est-ce que l’intérêt général en fiscalité ? est apparu en premier sur Reihoo.

]]>
Intérêt GénéralQu’est-ce que l’intérêt général en fiscalité ?

 

En fiscalité, la notion d’intérêt général est définie par les instructions fiscales BOI-BIC-RICI-20-30-10-10-20170510 et BOI-IR-RICI-250-10-10-2017051.

Ainsi, l’intérêt général est une notion économique et fiscale qui se rapporte à un organisme qui remplit principalement 3 critères : l’exercice d’une activité non lucrative, une gestion non intéressée et un profit qui ne s’applique pas à un cercle restreint de personnes. Enfin, l’intérêt général en matière de fiscalité ouvre droit à une réduction d’impôt. Néanmoins, ce statut ne s’adresse pas à toutes les associations. Reihoo vous éclaire sur la notion d’intérêt général en fiscalité et sur ce que cela implique pour les associations ou les organismes.

 

1-     L’intérêt général en fiscalité

La notion d’intérêt général désigne la finalité de toutes actions engendrées par une personne publique ou qui se fait sous son contrôle. Ces actions intéressent l’ensemble de la population à tous les échelons des pouvoirs publics.

En matière de fiscalité, l’intérêt général se rapporte principalement aux exonérations d’impôts pour les personnes ou les entreprises faisant les dons. Ainsi, cette ouverture à réduction d’impôt est un moyen non négligeable pour les associations par exemple pour récolter des fonds. La mesure peut être vécue comme une mesure incitative pour les donateurs.

De fait, le principe des réductions fiscales est le suivant :

  • Pour les particuliers : la réduction d’impôt est de 66 % du montant de la somme versée, dans la limite de 20 % du revenu global. Les associations qui viennent en aide aux personnes démunies (nourriture, logement, etc.) permettent quant à elles de bénéficier d’une réduction de 75 %
  • Pour les entreprises : la réduction d’impôt est de 60 % du versement dans la limite de 0.5 % du chiffre d’affaires.

La nature des dons

Les dons peuvent être de différentes natures. Parmi ceux-ci, on peut citer :

  • Des dons numéraires avec le versement d’une somme d’argent
  • Des dons en nature (œuvre d’art, mobilier, etc.)
  • Abandon de produits ou de revenus (droit d’auteur)
  • Les frais engagés lors la réalisation d’une activité bénévole

Par ailleurs, pour bénéficier d’une réduction fiscale, le donateur ne doit pas obtenir de contrepartie à ces dons. Ceci signifie que le donateur ne peut rien recevoir en échange. Néanmoins, ne sont pas considérés comme contrepartie :

  • L’obtention d’un droit de vote à l’assemblée générale ou la réception de bulletin d’information
  • Des supports papier comme des cartes de vœux, dans la mesure où leur valeur ne dépasse pas les 65 €.

2 — Les conditions pour être considéré d’intérêt général.

Être reconnu d’intérêt général ne se fait pas de manière automatique. Tout d’abord, il convient bien évidemment d’en faire la déclaration auprès de l’administration fiscale. De plus, l’attribution du statut est soumise à 3 conditions :

Les conditions de localisation :

Du fait que le principal avantage d’un organisme d’intérêt général est de pouvoir bénéficier d’une réduction fiscale, ce dernier doit être soumis au régime fiscal français. De ce fait, la localisation est importante.

  • Le siège social de l’organisme d’intérêt général doit donc être localisé en France
  • L’organisme doit effectuer l’intégralité de ses activités en France.

Les conditions d’activité

Les conditions liées à l’activité relèvent principalement du mode de fonctionnement. Ainsi, l’objet de l’organisme doit être :

  • Philanthropique
  • Culturel
  • Sportif
  • Éducatif
  • Scientifique
  • Humanitaire
  • Social ou familial

Par ailleurs, l’activité de l’organisme doit être non lucrative. C’est le cas pour les associations lois 1901. On entend donc par activité non lucrative, c’est-à-dire une activité qui ne concurrence pas d’autres activités lucratives. Ce caractère se juge selon la règle des 4 P marketing :

  • Produit : le produit ou les services proposés seront considérés comme étant d’utilité sociale
  • Le public bénéficiaire : l’organisme propose des activités gratuites et payantes. Dans le dernier cas, ces actions peuvent être menées auprès de personnes bénéficiant d’avantages particuliers en raison d’une situation économique difficile.
  • Le prix : l’association propose des efforts sur les prix consentis
  • Promotions : la promotion ne doit pas être faite de manière commerciale.

Les conditions de fonctionnement

Pour qu’une organisation soit déclarée d’intérêt général, elle doit fonctionner avec une gestion totalement désintéressée. Ainsi, l’activité doit pouvoir profiter à un nombre important de personnes et non pas à un cercle restreint de personnes. Elle doit donc agir dans un intérêt général.

Très concrètement, la gestion est dite désintéressée quand :

  • L’organisme est administré et géré entièrement par des bénévoles qui n’ont aucun intérêt sur les résultats ou sur le compte d’exploitation que cela soit de manière directe ou indirecte.
  • L’organisme ne réalise aucune distribution
  • Les membres ne peuvent pas devenir attributaires d’une part quelconque de l’actif

Par ailleurs, on entend par cercle non restreint, un bénéfice envers toutes les personnes sans aucun critère restrictif possible. Ainsi, il n’y a aucun critère de distinction possible ni d’âge, de race, de profession, ou encore d’appartenance à un groupe.

 

3 — Quel intérêt pour les associations à être d’intérêt général ?

L’avantage pour une association à être reconnue d’intérêt général est purement fiscal. En effet, lorsqu’une association est déclarée d’intérêt général, elle peut alors délivrer des reçus fiscaux aux donateurs. Cette possibilité est non négligeable, car elle influe considérablement sur l’intention de faire des dons. La déduction fiscale est alors possible selon les principes évoqués plus haut.

De plus, les associations peuvent faire état de leur statut dit « d’intérêt général » lorsqu’elle sollicite des financements ou encore des subventions.

Par ailleurs, si l’association ou l’organisme réalise des actions sous l’égide d’un mécène, il lui faudra impérativement être d’intérêt général. C’est pourquoi on leur demande parfois d’en fournir la preuve, les incitant à demander à l’administration fiscale un rescrit de mécénat.

4— Comment faire reconnaitre l’organisme ou l’association d’intérêt général ?

Du moment où l’association ou l’organisme remplit toutes les modalités ci-dessus mentionnées, il n’y a normalement pas besoin de faire quoi que ce soit. Néanmoins, dans certains cas, un justificatif peut être demandé. C’est ce qui arrive parfois dans le cas d’un mécénat. De fait, vous pouvez demander ce justificatif à l’administration fiscale via un rescrit.

Néanmoins, le recours au rescrit est une action un peu risquée et souvent à double tranchant. En effet, demander un rescrit à l’administration fiscale nécessite un examen approfondi du fonctionnement. Parfois, la frontière est minime entre 2 statuts. Le risque de reclassification est grand. Les conséquences peuvent être grandes pour l’association ou l’organisme qui pourra être assujetti à des impôts qu’elle ne payait pas avant.

 

5 — Comment créer une association d’intérêt général ?

Le premier postulat pour créer une association d’intérêt général est tout d’abord de créer une association avec un statut faisant état d’un tronc commun de l’agrément d’intérêt général. Ainsi, pour obtenir un agrément administratif, une association peut par voie de statut organiser un fonctionnement démocratique et transparent. Il faut par ailleurs que son projet s’inscrive dans un intérêt général. On peut dire que son objet est d’intérêt général quand celui-ci s’ouvre à tous les publics. Par ailleurs, elle ne doit défendre que les intérêts de ses membres et poursuivre des buts et objets universels.

Par la suite, il convient d’appliquer un mode de fonctionnement qui respecte entièrement les conditions pour être considéré d’intérêt général. Ces conditions sont celles évoquées dans notre second chapitre.

 

6— Quelle différence entre intérêt général et utilité publique ?

Si la différence peut parfois paraitre minime entre intérêt général et utilité publique, il n’en dépend pas moins qu’elle existe réellement. Ainsi, certaines associations d’utilité publique peuvent être d’intérêt général, sans que la réciproque soit vraie.

Ainsi, une association est dite d’utilité publique quand elle agit avec l’État. Elle a une certaine notoriété et sa légitimité est accordée par l’État. En étant d’utilité publique, l’association peut prétendre à plus de financements publics. De plus, lorsqu’une association est d’utilité publique, les déductions fiscales liées aux dons sont de 75 % et elle peut recevoir des legs et des dons.

Par ailleurs, l’association reconnue d’utilité publique présente les caractéristiques suivantes :

  • Elle est d’intérêt général
  • Son champ d’action dépasse le cadre local
  • Elle comporte un nombre minimum d’adhérents. Celui-ci est porté au nombre de 200 adhérents.
  • Sa santé financière est solide avec un montant minimum de 46 000 €. Le montant des subventions publiques est inférieur à la moitié de ce budget
  • La période probatoire de fonctionnement doit être supérieure à 3 ans après sa déclaration auprès de la préfecture.

Pour conclure, voici ce que vous devez retenir en matière d’intérêt général et fiscalité :

  • L’avantage pour une association à obtenir le statut d’intérêt général est de pouvoir distribuer des reçus fiscaux aux donateurs. De fait, l’incitation aux dons est plus importante grâce au caractère déductible de ces derniers.
  • Peut être considérée comme association d’intérêt général une association qui est à but non lucratif, qui a une gestion désintéressée et qui profite à un large cercle de personnes.
  • L’inscription du statut d’intérêt général se fait auprès de l’administration fiscale.

L’article Qu’est-ce que l’intérêt général en fiscalité ? est apparu en premier sur Reihoo.

]]>
https://reihoo.com/l_interet-general-en-fiscalite/feed 0
La pratique de la gestion de projet est elle spécifique dans le secteur non lucratif. https://reihoo.com/la-pratique-de-la-gestion-de-projet-est-elle-specifique-dans-le-secteur-des-osbl https://reihoo.com/la-pratique-de-la-gestion-de-projet-est-elle-specifique-dans-le-secteur-des-osbl#respond Fri, 07 Jan 2022 13:16:20 +0000 https://reihoo.com/?p=2235 Existe-t-il une gestion de projet propre au secteur non lucratif/OSBL?   L’exception culturelle des OSBL? Le secteur des OSBL (organismes sans buts lucratifs) revendique souvent une certaine exception culturelle relative à ses pratiques professionnelles. S’il est vrai que l’absence de pression relative aux nécessités de ROI (retour sur investissement) est une réalité, cela ne veut pas nécessairement dire que les...

L’article La pratique de la gestion de projet est elle spécifique dans le secteur non lucratif. est apparu en premier sur Reihoo.

]]>
Existe-t-il une gestion de projet propre au secteur non lucratif/OSBL?

 

L’exception culturelle des OSBL?

Le secteur des OSBL (organismes sans buts lucratifs) revendique souvent une certaine exception culturelle relative à ses pratiques professionnelles.

S’il est vrai que l’absence de pression relative aux nécessités de ROI (retour sur investissement) est une réalité, cela ne veut pas nécessairement dire que les pratiques professionnelles et organisationnelles différent aujourd’hui notablement de celles en place dans le secteur marchand.

A titre d’exemple, regardons la « pratique projet ». Cette méthodologie constitue un standard de fonctionnement déployé dans de nombreuses structures. Mais, est-elle spécifique dans le secteur non lucratif ?

 

Le document projet : identités des structures.

Si l’on regarde la façon de faire, tout comme dans le secteur marchand, le premier document venant en support des OSBL est le document de projet : celui qui décrit le quadriptyque : vision – mission – moyens – objectifs.

Ce document est conçu pour décrire les valeurs et le but de l’organisation.

Il doit faire l’objet d’une approbation par la gouvernance de la structure et fonde cette dernière.

Ici aucune différence opérationnelle entre domaines. Portant, les objectifs de communs propres aux OSBL, se retrouvent rarement dans les vademecum des entreprises commerciales dont la résultante première est – bien sûr –  de générer du résultat financier redistribuables aux investisseurs, que l’entreprise soit d’ailleurs « à mission » ou pas.

 

Le déploiement : point de divergence.

La mission de l’OSBL est de favoriser, de faciliter les d’actions sociétales, sociales ou culturelles : tous ces termes étant entendu dans leur plus large expression bien sûr.  C’est un lieu idéal pour la médiation sociale.

Il est donc possible que ce soit dans populations participant à la mise en place d’un projet – et dans son devenir  – que les méthodologies diffèrent. En effet la construction d’un projet dans le cadre des OSBL se veut plus participative. Elle est ouverte – en théorie du moins – à toutes les parties prenantes de l’organisation concernée :  l’équipe, les bénévoles s’il y en a. Construite autour d’une logique de groupe de travail doté d’un capitaine – porte-parole  – ce qui en soit n’a rien d’original –  l’approche permet à participant de se positionner de façon inclusive à tous les niveaux autorisés par ses compétences .

Cette méthodologie est plus fréquente dans les OSBL où la contrainte de temps est moins prégnante que pour les acteurs commerciaux. Ces derniers sont tenus aux temporalités des analystes financiers (trimestrielles) ou réglementaires monitoring mensuelles, annuelles…).

L’agilité native des OSBL?

L’autre constat est que le projet est un document ouvert pour des OSBL.

Il établit certes les principes et les valeurs à partir desquelles chaque acteur entend travailler, mais le document est sans cesse amendé là ou la stratégie d’affaires se doit de faire preuve d’une certaine continuité dans le temps.

Dit autrement, le projet pour les OSBL est nativement agile, alors que cela est plus complexe pour les organisations commerciales emprisonnées entre impératif de séduction d’un consommateur attendant des preuves de fiabilité, la versatilité de ce dernier et une très nécessaire innovation  .

On le voit, il n’y a pas foncièrement de différence opérationnelle dans la logique projet portée par les acteurs tant lucratifs qu’OSBL. En revanche, la mise en œuvre diffère. En cela une approche spécifique au travers de formations dédiées est nécessaire, si l’on souhaite se diriger professionnellement vers ce domaine.

L’article La pratique de la gestion de projet est elle spécifique dans le secteur non lucratif. est apparu en premier sur Reihoo.

]]>
https://reihoo.com/la-pratique-de-la-gestion-de-projet-est-elle-specifique-dans-le-secteur-des-osbl/feed 0
Quelles sont les caractéristiques d’un bon chef de projet ? https://reihoo.com/quelles-sont-les-caracteristiques-dun-bon-chef-de-projet https://reihoo.com/quelles-sont-les-caracteristiques-dun-bon-chef-de-projet#respond Fri, 07 Jan 2022 11:28:24 +0000 https://reihoo.com/?p=2230 Quelles sont les caractéristiques d’un bon chef de projet ? Les qualités requises pour être un bon chef de projet sont nombreuses. Quelles sont les qualités requises pour être un bon chef de projet? On peut évoquer la faculté de bien communiquer avec les parties prenantes et les membres de l’équipe ou encore la capacité à leur inspirer confiance. Plus...

L’article Quelles sont les caractéristiques d’un bon chef de projet ? est apparu en premier sur Reihoo.

]]>
Quelles sont les caractéristiques d’un bon chef de projet ?
Les qualités requises pour être un bon chef de projet sont nombreuses.

Quelles sont les qualités requises pour être un bon chef de projet? On peut évoquer la faculté de bien communiquer avec les parties prenantes et les membres de l’équipe ou encore la capacité à leur inspirer confiance. Plus simplement, un chef de projet doit savoir motiver les équipes engagées dans une opération. Il s’agit là de l’élément rédhibitoire à la réussite du projet.

Cela demande un florilège de savoir-faire et être ; allant d’excellentes compétences en matière de communication et de relations interpersonnelles – afin de pouvoir influencer les parties prenantes et les membres de l’équipe – à l’aptitude à lancer de nouvelles actions et relever des défis.

Les compétences importantes.
Communication.

La communication est une compétence importante : l’humour peut  aider à gérer le stress au sein d’une équipe, la capacité à identifier les attentes des uns et des autres et à communiquer avec des profiles différenciés personnes est dans une sens un compétence non technique essentielle. Un bon gestionnaire est un grand motivateur.

Il doit ainsi démontrer qu’il fait confiance aux membres de son équipe. Il doit être capable de développer des relations personnelles avec ses membres, montrer qu’il a confiance en sa capacité à délivrer « on time on budget ».

Confiance.

L’instauration de la confiance est l’une des compétences non techniques les plus importantes pour un chef de projet. Cette compétence non technique est cruciale pour la réussite d’un chef de projet. Une personne capable d’établir ce niveau de confiance sera en mesure de motiver les autres et de constituer une équipe plus soudée, forte et plus productive. Cela demande d’être capable de gérer les conflits et l’ambiguïté.

Gestion de la pression.

S’il est important d’avoir une compréhension claire de tous les aspects d’un projet, il peut y avoir des zones grises dans lesquelles il faut naviguer : les contraintes d’un projet à distance, les conflits internes et l’incompréhension. Diriger un projet demande ainsi d’être capable de travailler dans le cadre des pressions endogènes et exogènes au projet, et comprendre comment résoudre les problèmes qui se présentent. Lorsqu’un projet est en cours de réalisation, il est important d’avoir une idée claire de l’objectif global. Si l’équipe n’est pas d’accord avec la portée du projet, celui-ci risque de ne pas se dérouler correctement.

Diriger un projet est ainsi autant une question d’être que de compétences.

Autant d’éléments qui peuvent s’acquérir dans le cadre de formations qu’être valorisées par l’expérience.  Aussi, il ne faut jamais renoncer devant une proposition de gérer un projet pour la première fois car cela constitue une étape importante de valorisation de carrière.

L’article Quelles sont les caractéristiques d’un bon chef de projet ? est apparu en premier sur Reihoo.

]]>
https://reihoo.com/quelles-sont-les-caracteristiques-dun-bon-chef-de-projet/feed 0
Mesurer l’impact des projets d’intérêt général. https://reihoo.com/mesure_impact_projets_interet_general https://reihoo.com/mesure_impact_projets_interet_general#respond Mon, 22 Nov 2021 17:30:11 +0000 https://reihoo.com/?p=2220   Mesurer l’impact des projets d’intérêt général.   Pourquoi évaluer l’impact? Mesurer l’impact des projets d’intérêt général est une attente forte de nombreuses organisations – notamment les financeurs – et entités gouvernementales afin  d’évaluer la pertinence continue de leurs actions avant : soit de les pérenniser budgétairement, soit de mettre en place de nouveaux engagements au budget lorsque les logiques...

L’article Mesurer l’impact des projets d’intérêt général. est apparu en premier sur Reihoo.

]]>
 

L'impact des projets d'intérêt général.Mesurer l’impact des projets d’intérêt général.

 

Pourquoi évaluer l’impact?

Mesurer l’impact des projets d’intérêt général est une attente forte de nombreuses organisations – notamment les financeurs – et entités gouvernementales afin  d’évaluer la pertinence continue de leurs actions avant :

  • soit de les pérenniser budgétairement,
  • soit de mettre en place de nouveaux engagements au budget lorsque les logiques de tranches sont anticipées.

De plus, mesurer l’impact des projets d’intérêt général et les techniques associées est utile pour permettre tant aux porteurs de projets qu’aux tiers de suivre la performance et le statut de chaque action en temps réel. Cela les aide à empêcher les déviations de planning, les dépenses et les pertes financières inutiles. Cela donne également une idée si les projets ont une viabilité dans le temps, permet de maximiser les avantages pouvant être dérivés des projets et de les gérer en conséquence.

Méthodologies de l’analyse d’impact.

La première chose à laquelle on doit rechercher lors de l’évaluation de l’impact des projets d’intérêt général consiste à vérifier le type de méthodologie utilisé. Les techniques sont généralement portées par les méthodes dites d’amélioration des processus qui sont au nombre, ni plus ni moins, de 56. Elles sont de plus en plus supportées par des outils logiciels.

Ces actions ont pour objectif de mettre en lumière la consistance, la cohérence et la conformité des actions menées par rapport à une environnement donné. Il faut donc avant tout établir à partir de quoi la mesure est effectuée, en d’autres termes établir des indicateurs certains, transparents et reproductibles. Cela permet de rendre visible deux éléments fondamentaux : le niveau de précision, la granularité de l’analyse ainsi que les sources de risque éventuellement sous-jacentes dans le projet. L’utilisation de techniques analytiques détermine les sources de non-conformité et des risques non pris en compte dans le projet. Les méthodologies constituent la base de l’évaluation du risque de projet et des sources d’incompatibilité dans l’évaluation du projet. En bref, les méthodologies fourniront une estimation plus précise des risques et des erreurs pouvant être générées lors du design et du déploiement du projet.

Temporalité et Impact

Il ne faut pas oublier d’intégrer dans l’analyse d’impact la notion de temporalité et de la faire commencer au bon moment, c’est à dire dès la conception de l’action. On distinguera alors impacts attendus, impacts atteints, impacts obtenus mais non planifiés, impacts finaux et enfin impacts non réalisés ainsi qu’à chaque fois leur justification. Une matrice d’impact est donc toujours la bienvenue dans la présentation d’un rapport analytique par le management du projet.

Les outils pour aider à la mesure d’impact

On l’a dit, le support logiciel est de plus en plus largement utilisé pour ce type d’analyse. Il s’agit d’utilise les outils logiciels pour collecter les données ainsi que les informations nécessaires à une mesure d’impact à 360° des projets. L’outil rend visible et aide à l’estimation rapide de l’impact global du projet ainsi que de l’identification des risques et des incohérences pouvant survenir à l’avenir. Pour cela il combine modèles d’études variées (financiers, économiques, opérationnels en fonction des attendus).

Les points de vigilance si l’on utilise un outil logiciel.

Dans ce contexte, il faut donc être vigilant sur la qualité de la donnée collectée. Cela suppose d’indiquer dans le rapport d’étude d’impact des informations comme : le modèle analytique choisi, la date de collecte, la nature de la collecte, l’architecture de la collecte – ce que contient la donnée – au risque qu’à défaut, l’analyse prenne une temps considérable et surtout  ne fournisse pas les informations nécessaires sur les facteurs pouvant affecter le projet.

L’importance de la qualité de la donnée utilisée pour mesurer les impacts.

Inutile de préciser qu’il existe des centaines de produits de ce type pour mesurer tout type d’impact:  économique, societal,  sociologique, comportemental… Cependant, pour chaque approche la source de données sera clef.  C’est donc plus sur la donnée que sur l’outil à proprement parler que l’accent devra être mis.  Les logiciels et programmes permettant d’utiliser différentes techniques pour évaluer l’impact des projets sur les différents domaines. Il nécessitent cependant un suivi continu : les données doivent être récentes pour rendre compte efficacement de la réalité  d’une situation donnée.

Pour finir, on insistera jamais assez sur le besoin d’une action continue et dans le temps lorsque l’on parle de mesure d’impact. Ce type de rapport est censé fournir les informations fondamentales  pour déterminer la continuité et le devenir d’une action. A ce titre, il n’est donc en aucun cas ponctuel et doit s’inscrire dans une démarche longue impliquant des ressources et donc peut être des changements organisationnels. L’étude d’impact ne s’improvise pas, elle procède d’une démarche d’amélioration continue pour laquelle une organisation doit être préparée.

L’article Mesurer l’impact des projets d’intérêt général. est apparu en premier sur Reihoo.

]]>
https://reihoo.com/mesure_impact_projets_interet_general/feed 0
Le nouveau plan comptable des associations, fondations, fonds de dotation : ce qui a changé. https://reihoo.com/nouveau-plan-comptable-fondations-fonds-de-dotation-associations https://reihoo.com/nouveau-plan-comptable-fondations-fonds-de-dotation-associations#respond Thu, 09 Sep 2021 13:53:59 +0000 https://reihoo.com/?p=2211   Le nouveau plan comptable fondations, fonds de dotation, associations: ce qui a changé. Après avoir dû suivre le même plan comptable pendant 20 ans, les fondations, fonds de dotation, associations ont découvert un nouveau plan comptable en 2020.  Celui-ci a donc été modifié, voir amélioré sur certains points. L’objectif ? Apporter une meilleure visibilité et une meilleure transparence des...

L’article Le nouveau plan comptable des associations, fondations, fonds de dotation : ce qui a changé. est apparu en premier sur Reihoo.

]]>
 

Fondations Fonds de dotation Associations Plan ComptableLe nouveau plan comptable fondations, fonds de dotation, associations: ce qui a changé.

Après avoir dû suivre le même plan comptable pendant 20 ans, les fondations, fonds de dotation, associations

ont découvert un nouveau plan comptable en 2020.  Celui-ci a donc été modifié, voir amélioré sur certains points. L’objectif ? Apporter une meilleure visibilité et une meilleure transparence des opérations comptables. Cette meilleure compréhension des comptes est un atout majeur pour les associations, surtout vis-à-vis de leurs partenaires. Alors, en quoi consiste le nouveau plan comptable des fondations, fonds de dotation, associations?

Présentation des changements

Une présentation sous forme de liste pour le compte de résultat

Autrefois, les fondations, fonds de dotation, associations pouvaient présenter leur compte de résultat soit sous forme de liste, soit sous forme de tableau. Désormais, seule la présentation en liste est admise.

Les subventions d’investissement figurent au compte de résultat

Avec le nouveau plan comptable, les subventions d’investissement figurent au compte de résultat par intégration d’une quote-part

Les subventions d’exploitation enregistrées immédiatement

Dès la notification de l’ordre d’attribution d’une subvention d’exploitation par une autorité administrative, celle-ci peut être enregistrée comme produit. Si une partie de cette subvention est dédiée à des exercices futurs, alors elle pourra être enregistrée à la clôture de l’exercice.

Précision de la notion de concours publics

Les contributions financières, dites concours publics, apportées par une autorité administrative en application d’un dispositif législatif ou réglementaire sont distingués des subventions. Ces concours publics comprennent :

  • Les contributions financières d’une autorité administrative qui ne sont pas des subventions,
  • Les reversements de participations, contributions ou encore taxes émanant d’un organisme collecteur

Ces contributions sont désormais inscrites dans le compte 73 « concours publics ».

Les subventions d’investissement figurent au compte de résultat

Le nouveau plan comptable des fondations, fonds de dotation, associations supprime les opérations liées aux biens non renouvelables ou renouvelables. Seules les dispositions du plan comptable général sont désormais retenues pour comptabiliser les subventions d’investissement. De fait, les subventions d’investissement apparaissent désormais dans le compte de résultat par intégration de quote-part et plus seulement au passif.

Apparition de « fonds reportés » pour les legs et donations

Un nouveau dispositif relatif aux ressources non encaissées est mis en place. Désormais, ces fonds reportés peuvent apparaître :

  • Au compte de bilan 24 (« Biens reçus par legs ou donations destinés à être cédés »
  • Au compte 1911 (« Fonds reportés sur legs ou donations »)
  • Dans le compte de résultat des comptes 6891 (« Reports en fonds reportés »)
  • Dans le compte de résultat des comptes 6891 (« Reports en fonds reportés »)
  • Dans le compte 7891 (« Utilisations de fonds reportés »).

La valorisation des contributions volontaires en nature est instituée

Le nouveau plan comptable permet aux associations de valoriser les contributions volontaires en nature, dites CVN. On peut désormais valoriser et comptabiliser les CVN si :

  • Elles sont des éléments essentiels pour comprendre l’activité de l’association
  • L’association peut les valoriser et en faire l’inventaire

Définir le prêt d’usage en CVN au compte de résultat

Le prêt d’usage ou commodat est désormais considéré comme une contribution volontaire. De fait, sa valeur doit être indiquée au compte de résultat. Il n’est plus traité comme un compte de bilan.

Les fonds associatifs changent d’appellation

L’expression « fonds associatifs » est abandonnée, au profit de l’appellation « fonds propres ». Selon le nouveau règlement, ceux-ci répondent à la définition suivante :

 « Les fonds propres de l’entité correspondent aux apports, affectations et excédents acquis à l’entité. Ils regroupent les ressources mises à disposition de l’entité de façon définitive ou conditionnelle et certaines ressources ayant un caractère durable ».

L’annexe est plus détaillée

En plus des choix comptables de l’association, l’annexe comptable doit désormais comporter des précisions sur la vie de l’association. Notamment :

  • Son objet social,
  • La nature et le périmètre des activités ou missions sociales réalisées,
  • Les moyens entrepris pour les réaliser,
  • Les faits importants arrivés au cours de l’exercice ou jusqu’à la date d’approbation des comptes par l’organe délibérant.

L’article Le nouveau plan comptable des associations, fondations, fonds de dotation : ce qui a changé. est apparu en premier sur Reihoo.

]]>
https://reihoo.com/nouveau-plan-comptable-fondations-fonds-de-dotation-associations/feed 0
L’analyse d’impact des projets d’intérêt général. https://reihoo.com/lanalyse-dimpact-des-projets-dinteret-general https://reihoo.com/lanalyse-dimpact-des-projets-dinteret-general#respond Thu, 09 Sep 2021 11:43:46 +0000 https://reihoo.com/?p=2198 L’impact dans l’intérêt général : une attente forte. L’analyse de l’impact des projets d’intérêt général est de plus en plus utilisée par de nombreuses organisations – notamment les financeurs –  afin d’évaluer la pertinence continue de leurs actions. Il s’agit soit de pérenniser budgétairement de opérations, soit de mettre en place de nouveaux engagements au budget lorsque les logiques de...

L’article L’analyse d’impact des projets d’intérêt général. est apparu en premier sur Reihoo.

]]>
ImpactL’impact dans l’intérêt général : une attente forte.

L’analyse de l’impact des projets d’intérêt général est de plus en plus utilisée par de nombreuses organisations – notamment les financeurs –  afin d’évaluer la pertinence continue de leurs actions. Il s’agit soit de pérenniser budgétairement de opérations, soit de mettre en place de nouveaux engagements au budget lorsque les logiques de tranches sont anticipées.

Suivre la performance, mais aussi le bon déploiement des opérations.

Ces techniques sont utiles l’analyse de l’intérêt général car elles permettent aux structures et tiers de suivre la performance et le statut des projets en temps réel. Cela les aide à empêcher les déviations de planning, les dépenses et les pertes financières inutiles, et cela donne également une idée si les projets ont une viabilité dans le temps. Cela leur permettra ensuite de maximiser les avantages pouvant être dérivés des projets et de gérer en conséquence.

L’importance de la méthodologie.

La première chose à laquelle on doit rechercher lors de l’évaluation de l’impact des projets d’intérêt général consiste à vérifier le type de méthodologie utilisé. Les techniques sont généralement portées par les méthodes dites d’amélioration des processus qui sont au nombre, ni plus ni moins, de 56. Elles sont de plus en plus supportées par des outils logiciels.

Il s’agit avant tout de mettre en lumière la consistance, la cohérence et la conformité des actions menées par rapport à une environnement donné. Il faut donc avant tout établir à partir de quoi la mesure est effectuée, en d’autres termes établir des indicateurs certains, transparents et reproductibles. Cela permet de mettre en lumière deux éléments fondamentaux : le niveau de précision, la granularité de l’analyse ainsi que les sources de risque éventuellement sous-jacentes dans le projet. L’utilisation de techniques analytiques détermine les sources de non-conformité et des risques non pris en compte dans le projet.

Les méthodologies constituent la base de l’évaluation du risque de projet et des sources d’incompatibilité dans l’évaluation du projet. En bref, les méthodologies fourniront une estimation plus précise des risques et des erreurs pouvant être générées lors du design et du déploiement du projet. Il ne faut pas oublier d’intégrer dans l’analyse d’impact la notion de temporalité et de la faire commencer au bon moment, c’est à dire dès la conception de l’action. On distinguera alors impacts attendus, impacts atteints, impacts obtenus mais non planifiés, impacts finaux et enfin impacts non réalisés ainsi qu’à chaque fois leur justification. Une matrice d’impact est donc toujours la bienvenue dans la présentation d’un rapport analytique par le management du projet.

Une approche en 5 étapes.

La méthodologie de mesure d’impact comprend cinq étapes conçues pour renforcer la capacité organisationnelle, soutenir des indicateurs de performance clés, améliorer l’efficacité de l’organisation interne, optimiser l’utilisation des ressources  et la responsabilisation, et renfoncer ou construire des relations avec différentes parties prenantes. La méthodologie est conçue pour prendre en charge les principaux objectifs stratégiques de l’organisation tout en fournissant des solutions clés de gestion des performances.

Le processus commence par la collecte de données pertinentes qui sont ensuite traitées et analysées en utilisant un processus scientifique de traitement de données. A partir des données collectées, les indicateurs de performance (KPI) sont mappés pour visualiser la performance de l’organisation. Le mappage est fondé sur plusieurs référents tels que décrits plus haut, nommément processus financier, opérationnel,  humains, technologiques, etc.. Des algorithmes mathématiques sont alors utilisés pour identifier les tendances, les interrelations et – oui – la productivité de l’opération. Tiers secteur ne signifie en aucun cas inefficience ! La cartographie et la tendance des KPI sont utiliser pour générer une vision tant de la vision passée, qu’actuelle ou à venir, une sorte d’inventaire des situations constatées, actuelles et potentielles.

Cet état de lieu est ensuite comparé à la référence des performances passées en utilisant des mesures de projets et acteurs clés au sein de l’organisation. Les forces et les faiblesses de cette dernière sont également identifiées. A partir des informations analysées sur la bases des indicateurs de performance clés (KPI), toute opération peut alors être redimensionnées pour refléter les aspirations et besoins à l’instant T de chaque partie-prenante. Par ces itérations continues, la mesure d’impact dans le tiers secteur fournit une représentation précise de l’état actuel et attendu de chaque organisation ou projet à un niveau stratégique et opérationnel.

Les outils logiciels : oui, mais attention à la qualité des données.

Le support logiciel est de plus en plus largement utilisé pour ce type d’analyse. Il s’agit d’utilise les outils logiciels pour collecter les données ainsi que les informations nécessaires à une mesure d’impact à 360° des projets. L’outil rend visible et aide à l’estimation rapide de l’impact global du projet ainsi que de l’identification des risques et des incohérences pouvant survenir à l’avenir. Pour cela il combine modèles d’études variées (financiers, économiques, opérationnels en fonction des attendus). Dans ce contexte, il faut donc être vigilant sur la qualité de la donnée collectée. Cela implique  d’indiquer dans le rapport d’étude d’impact des informations comme : le modèle analytique choisi, la date de collecte, la nature de la collecte, l’architecture de la collecte – ce que contient la donnée – au risque qu’à défaut, l’analyse prenne une temps considérable et surtout  ne fournisse pas les informations nécessaires sur les facteurs pouvant affecter le projet.

Il existe des centaines de produits de ce type pour mesurer tout type d’impact :  économique, sociétal,  sociologique, comportemental, ect. Cependant, pour chaque approche la source de données sera clef.  C’est donc plus sur la donnée que sur l’outil à proprement parler que l’accent devra être mis.  Les logiciels et programmes permettant d’utiliser différentes techniques pour évaluer l’impact des projets sur les différents domaines. Il nécessitent cependant un suivi continu : les données doivent être récentes pour rendre compte efficacement de la réalité  d’une situation donnée.

Temporalité et granularité, deux approches clefs

Pour finir, on insistera jamais assez sur le besoin d’une action continue et dans le temps lorsque l’on parle de mesure d’impact. Ce type de rapport est censé fournir les informations fondamentales  pour déterminer la continuité et le devenir d’une action, il n’est donc en aucun cas ponctuel et doit s’inscrire dans une démarche longue impliquant des ressources et donc peut être des changements organisationnels : l’étude d’impact ne s’improvise pas, elle procède d’une démarche d’amélioration continue pour laquelle une organisation doit être préparée.

L’article L’analyse d’impact des projets d’intérêt général. est apparu en premier sur Reihoo.

]]>
https://reihoo.com/lanalyse-dimpact-des-projets-dinteret-general/feed 0
Des missions pour le tiers secteur : la technologie pour sortir des populations de l’ornière sociale? https://reihoo.com/des-missions-pour-le-tiers-secteur-la-technologie-pour-sortir-des-populations-de-lorniere-sociale https://reihoo.com/des-missions-pour-le-tiers-secteur-la-technologie-pour-sortir-des-populations-de-lorniere-sociale#respond Wed, 08 Sep 2021 11:41:54 +0000 https://reihoo.com/?p=2174 Aux origines de l’ornière sociale : un mode du travail cristallisé dans ses méthodes opérationnelles. Le marché du travail s’est figé, ces cinquante dernières années,  selon une méthode en quatre points essentiellement linéaires (voir schéma ci-dessous) : Avec éventuellement un nouveau passage par la case « formation » en cours de carrière. Cette approche partait du postulat que la demande opérationnelle était...

L’article Des missions pour le tiers secteur : la technologie pour sortir des populations de l’ornière sociale? est apparu en premier sur Reihoo.

]]>
Aux origines de l’ornière sociale : un mode du travail cristallisé dans ses méthodes opérationnelles.

Le marché du travail s’est figé, ces cinquante dernières années,  selon une méthode en quatre points essentiellement linéaires (voir schéma ci-dessous) :Phases de méthodes de travail.

Avec éventuellement un nouveau passage par la case « formation » en cours de carrière.

Cette approche partait du postulat que la demande opérationnelle était inscrite dans le temps et évoluait peu. Nonobstant les bons technologiques, la lecture des méthodes de travail restait figée. La présence sur le lieu de travail était exigé, le processus productif obligatoirement ponctué par des « réunions de service » en présence de tous les acteurs sociaux….A ce rythme, beaucoup d’agents ayant du mal à s’adapter  à ces rythmes figés se sont retrouvés pris dans une réelle ornière sociale. Les métiers étaient ainsi établis, normés et inchangés années après années. Les acteurs économiques trouvant ainsi à s’employer ou à employer.

Une approche mise à mal qui doit se réformer.

Pourtant, cette approche a été mise à mal par les bouleversements opérationnels rencontrés ces dernières années :

  1. la contrainte sur les ressources issue de transition écologique ;
  2. les bouleversements liés à la transition numérique ;
  3. la modification profonde des sociologies des marchés de l’emploi venant mettre à mal des parties pris, et notamment :
    • une segmentation augmentée de l’employabilité encore à prendre en considération qui implique qu’il n’y a pas un mais des marchés de l’emploi, tous fonctions des secteurs, des objectifs, des attentes des uns et des autres. Or, les approches sont encore trop fondés sur des grands agrégats ce qui ne permet pas la mise en place de stratégie fine par acteurs tant offreurs que demandeurs ;
    • une inversion de courbes de rapports âge/employabilité : l’emploi des séniors – c’est à dire au-delà de 45 ans (!) et alors que ceux-ci ont encore 20 ans d’activité obligatoire – est tout aussi critique que l’emploi des jeunes générations, et on y rencontre les mêmes phénomènes à l’image des Neets (ni dans l’emploi – ni en formation), alors que les visions politiques demeurent traitées par critère d’âge
  4. la Pandémie de Covid 19 qui a transformé profondément l’organisation du travail, notamment par la démonstration de l’incidence sur la productivité du tout présentiel (22 points de productivités gagnés par le télétravail : Tison et al., 2021).

L’impératif d’agilité opérationnelle sur un marché du travail en mutation

Dans ce contexte, l’agilité opérationnelle est devenue clef. Pourtant la vision généralement exprimée, y compris et surtout par beaucoup de décideurs politiques, se fonde encore sur une approche inerte et quasi-manichéenne du corpus social constituant le marché du travail.

On l’a dit, on parle des « jeunes », des « seniors » comme autant d’agents identiques à un âge donné, alors qu’il conviendrait d’une part de sectoriser les approches – il est des domaines d’activité ou certaines classes d’âges sont en plein emploi – et d’autre part d’effacer les biais sociologiques au bénéfice d’une mesure de l’opérationnalité des acteurs.

Cela implique :

  1. de dépasser la problématique du « même » : les recruteurs RH sont souvent jeunes, et recrutent donc leurs semblables (Marchal, 2019). Le marché est tellement saturé du présupposé que jeune = efficient, que mêmes les acteurs seniors ont tendance, à candidature équivalente, à préférer le moins avancé en âge (Lacroux & Martin-Lacroux, 2021),
  2. d’éliminer la prépondérance de la référence au temps (années d’expériences) et y substituer les volumes de compétences acquises par la mise en place d’algorithmes de charge. Plus l’expérience se répète, plus elle accroit la charge d’une compétence donnée. Il existe ainsi des acteurs très jeunes qui ont des compétences considérables dans certains domaines et inversement.

Mais le problème se pose aussi du côté de l’identification des besoins qui reprend des postulats de compréhension de la nature de l’emploi largement issue d’une vision codifiée, segmentée de façon figée – nonobstant les mises à jour – et clairement pauvrement adaptée aux enjeux actuels. Une formation correspond à un code – lui-même lié à une nature d’emploi – elle-même se retrouvant dans les descriptifs des besoins.

La dichotomie entre d’un côté la rigidité de cette lecture et d’autre part la volatilité des besoins et attentes est évidente.

Les besoins : une approche par le terrain plutôt que par les analyses des grands agrégats.

Le marché a plus besoin de faire se rencontrer des besoins et des compétences que de normes ancrées dans une vision sociétale révolue. Il a plus besoin d’avoir des certitudes opérationnelles sur un acteur donné ce qui démultiplie les attentes en termes de réassurance pour des employeurs qui prennent le risque de l’emploi ; et qui explique peut-être la croissance de processus de reconnaissance par les paires (soft certification), par le test de compétences et non par l’appartenance à un corps ou l’obtention d’un diplôme donné.

Quelle réponse?

Dans ce contexte, il pourrait se révéler intéressant de construire en utilisant notamment les derniers apports technologiques en termes d’intelligence artificielle dans sa partie prédictive :

1 – un outil agile qui  aiderait les entreprises à exprimer leurs besoins en temps réel par la construction d’un outil de « bourse au besoin » / »marché des besoins »/ et surtout cotations des besoins permettant la production d’indicateurs (les données sont disponibles aujourd’hui : Eurostat, rapports des organisations professionnelles, chiffres et données DARES des emplois non pouvus, ect…) qui identifierait en temps réel les réels besoins opérationnels prospectifs des organisations ainsi que leur urgence. On rappellera à toutes fins utiles qu’il y a plus de 300 000 offres non pourvues officiellement en France, et cela exclus le marché du gré à gré qui constitue l’essentiel des recrutements à partir des directions de business unit,

2 – un outil d’appréciation et de diagnostic des compétences pour les personnes ni en formation ni en emploi (NEETS, quel que soit leur âge et leur domaine d’activité) et au-delà, pour déterminer l’existant et les besoins complémentaires, afin d’apporter une réponse immédiate au marché du travail (postes non pourvus et tensions telles qu’identifiées ci-dessus),

3 – un mécanisme d’acquisition des compétences complémentaires identifiées en (2) sous forme de formations modulaires afin de combler les potentielles lacunes identifiées et ainsi d‘anticiper et gérer les risques de recrutement qui constituent le premier frein à l’embauche (Mouillot & Drillon, 2017).

Cette approche innovante se distingue de l’utilisation usuelle de l’IA dans le marché actuel des RH pour qui l’outil est devenu un moyen de sélection optimisé et à moindre coûts d’acteurs déjà identifiés et formatés (Navez, 2020).  l’IA est ici à la base d’ un outil d’enrichissement des compétences fondées sur une attente économique forte, l’expression d’une réelle mission qui pourrait utilement être portée par le tiers secteur ?

 

Références

Lacroux, A., & Martin-Lacroux, C. (2021). L’Intelligence artificielle au service de la lutte contre les discriminations dans le recrutement: nouvelles promesses et nouveaux risques. Management Avenir, (2), 121-142.

Marchal, E. (2019). Les embarras des recruteurs: enquête sur le marché du travail. Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales.

Mouillot, P., & Drillon, D. (2017). Risque et sérendipité du recrutement: de l’intérêt de la détection des HQI dans l’embauche des nouveaux managers. Marche et organisations, (2), 83-98.

Navez, M. (2020). De la digitalisation vers l’utilisation de l’Intelligence Artificielle dans le recrutement: Quel avenir pour les chasseurs de tête?.

Tison, E., Larher, Y M., Cappelletti, L., & Calmels, D., (2021) Quel avenir pour le télétravail ? Pérenniser et sécuriser une pratique d’avenir. Institut Sapiens

L’article Des missions pour le tiers secteur : la technologie pour sortir des populations de l’ornière sociale? est apparu en premier sur Reihoo.

]]>
https://reihoo.com/des-missions-pour-le-tiers-secteur-la-technologie-pour-sortir-des-populations-de-lorniere-sociale/feed 0
Dons, données et digital : les tendances de collectes pour 2021 – 2022. https://reihoo.com/dons_donnees_digital_tendances_collectes https://reihoo.com/dons_donnees_digital_tendances_collectes#respond Mon, 29 Mar 2021 17:22:45 +0000 https://reihoo.com/?p=2158   Les tendances en matière de collecte de dons évoluent en fonction de la conjoncture et la saison 2021 – 2022 n’échappera pas à la règle. Nous ignorons encore pour combien de temps nous seront confrontés à la pandémie de Covid et aux quarantaines occasionnelles. Ces blocages limitent les options de collecte de dons. Les événements annuels dont dépendent beaucoup...

L’article Dons, données et digital : les tendances de collectes pour 2021 – 2022. est apparu en premier sur Reihoo.

]]>
 

dons, digital, mécénat, fonds de dotation, fondations

Les tendances en matière de collecte de dons évoluent en fonction de la conjoncture et la saison 2021 – 2022 n’échappera pas à la règle. Nous ignorons encore pour combien de temps nous seront confrontés à la pandémie de Covid et aux quarantaines occasionnelles. Ces blocages limitent les options de collecte de dons. Les événements annuels dont dépendent beaucoup de fonds de dotations, fondations et autres organismes non lucratifs ne sont pour l’instant plus possibles, et les organisations ont dû sortir des sentiers battus pour trouver de nouvelles façons de collecter des dons.

Le don repose désormais sur les nouvelles technologies et les outils de marketing. Les médias sociaux ont donné aux organismes sans but lucratif la possibilité d’atteindre un public plus large et de créer des liens avec des populations qu’ils n’auraient peut-être pas pu atteindre autrement. L’ajout de ces outils a permis aux OSBL de tisser de nouveaux liens avec leurs donateurs, provoquant une mutation sans précédent des méthodes de collectes de dons. La Covid a montré la dépendance de certaines organisations à but non lucratif vis-à-vis d’événements en présentiel. Cette approche risquée a été remplacée par une vision hybride incluant un mix opérationnel et technologique de plusieurs types de dons.

Plus que l’évènement, c’est désormais la nature du don qui retient l’attention des stratèges du domaine : récurrence, variation des montants, simplification du processus… Mais attention à certaines pratiques qui flirtent avec les approches permises dans le cadre du RGPD.

Un « Multi canal valorisant » pour les petits donateurs

Ce qui est recherché, plus qu’un don unique important, c’est le don facile et récurrent. Une pratique simplifiée qui ne se construit plus autour d’un évènement mais d’une communauté d’intérêt digital. Les OSBL doivent ainsi prévoir chaque mois un évènement digital, un échange qui se terminera invariablement par un appel à don porté par des outils très simples comme le don par sms, la proposition d’un formulaire de don prérempli ou encore d’un abonnement sur une plateforme digitale qui se chargera d’une collecte automatisée. Dans ce contexte, disposer d’une base de données robuste et dont l’utilisation ne se heurte pas à des obstacles légaux devient stratégique.

Malheureusement, la collecte de données a souvent été sous traitée par les OSBL, de même que leur stratégie autour du digital. 67% des Fondations fonds de dotations, associations, ne sont ainsi plus totalement propriétaires des données de leurs propres donateurs. Une situation que pourrait les mettre en danger dans le contexte actuel.

Des « grands donateurs » plus que jamais engagés mais sur des thématiques et impacts précis.

On l’a vu dans une précédente brève , les dons de grands mécènes ne se sont pas arrêtés avec la crise. Il y a même eu des opérations spectaculaires dans la recherche médicale (les dons à Pasteur Lille pour leur essai clinique pour un traitement de la Covid19). Pourtant, là aussi, les attentes ont changé, notamment en termes de rapportage. C’est ainsi plus sur l’audit et la contrôle que ces mécènes attendent leurs bénéficiaires. La prospection digitale ne les touche pas. En revanche, avoir un accès direct à un suivi des usages de leurs fonds et leurs impacts constitue un souhait important. A côté de cela, il y a aussi une attente forte en ce qui concerne la visibilité de leur action : le digital est alors vu comme un outil de levier au service de cette demande.

Quoiqu’il en soit, il apparait clairement que data et digital constituent des outils permettant de maintenir et solidifier les communautés en attendant le retour au réel. Ce sont des outils de levier au service des causes, mais qui ne se substitueront pas à un retour au contact rapproché, lorsque cela sera de nouveau possible.

L’article Dons, données et digital : les tendances de collectes pour 2021 – 2022. est apparu en premier sur Reihoo.

]]>
https://reihoo.com/dons_donnees_digital_tendances_collectes/feed 0